Je me suis réveillé en sursaut aujourd’hui, un mauvais rêve, celui-ci me rappelle comment j’en suis arrivé à venir dans cette ville. J’ai beaucoup de regrets, ma vie à New York me manque parfois enfin mes amis me manquent et surtout Michael. Il y a beau avoir des milliers de kilomètres et plusieurs années qui nous séparent, mes sentiments semblent ne vouloir pas se taire. C’est probablement une des raisons qui fait que je n’ai jamais réussi à refaire ma vie, Enfin ça et le fait qu’un homme m’a violée, c’est assez difficile de faire confiance parfois aux hommes.

Quand, je me suis acheter un chien c’est dans l’objectif aussi de me sentir protéger. Bien sûr mon attachement pour mon loulou est devenu plus fort que l’envie de se sentir protéger. Je dormais toujours avec lui et il me réconfortait quand ça n’allait pas. Il est devenu mon meilleur ami de tous les jours.

Enfin, j’étais à la boutique actuellement et j’étais loin d’être mon assiette, j’avais mal dormi après mon mauvais rêve et bien sûr cela n’était pas le premier, je les ai pas mal enchaînée les mauvaises nuits. Donc, je buvais beaucoup de café pour tenir le coup mais cela ne m'empêche pas de sentir ma fatigue. Je pense que pour cette nuit, je prendrais de quoi m’aider à dormir. J’entendis la clochette de la boutique retentir, je finissais d’encaisser un client, il n’y avait pas trop de monde aujourd’hui mais comme j’étais toute seule, je ne demandais pas mieux.

Je sors de derrière la caisse pour venir à la rencontre de mon futur client en cas qu’il est besoin de renseignement. Et puis la je me stoppe dans mon élan, j’étais figé, je ne savais pas si j’avais des hallucinations ou non mais il y avait bien Michael, ici dans ma boutique. Il avait fini par me retrouver ? Je ne savais pas si je devais sentir de la joie ou de la peur à cet instant, j’avais des émotions contradictoires. Je me souviens de la façon dont j’étais parti de New York ainsi que de sa vie et bien que j’ai écrit des milliers de lettres par la suite, je n’ai jamais eu le courage de lui envoyer.

- Mi… Michael ?

Je n’ai su que prononcer son nom, je ne m’attendais pas à ce qu’un jour, il me retrouve sachant que cela fait un petit moment que je suis parti. Et puis je ne savais pas ce qu’il ressentait et si c’était de la colère, je pouvais tout à fait le comprendre… Mais j’avais peur de ce qui la pousser à venir jusqu'ici. Car il voudra sûrement des réponses à ses questions. On était fiancé, on devait se marié et je suis parti en essayant de pas laisser le moins de trace possible.

En me levant le matin, je ne me serais jamais imaginé dans cette situation, il y a trois ans au tout début oui et puis les jours ont fini par passer les uns après les autres. Et malgré que je n’ai pas oublié et que je n’oublierais pas Michael. Je ne pensais pas qu’il me retrouverait avec autant d’année derrière nous. Même si on était très amoureux et ce qui est toujours le cas du moins pour ma part. Je pensais qu’il aurait fait sa vie, alors oui le voir en face de moi me fait tout drôle. Cela me ramène aussi vers un passé que j’aimerais oublier, c’était assez douloureux comme ça en plus je vivais souvent avec le regret de l’avoir quitté. Seulement à l’époque, je n’ai jamais eu le courage de lui dire, par peur qu’il ne me croit pas ou pire qu’il m’en veuille de ce qui est arrivé. Je le regarde encore comme ci j’avais vu un fantôme. Seulement c’était bien mon ex, je reconnaissais sa voix mais aussi ce regard qui m’a fait fondre la première fois de notre rencontre.

- Bonjour Michael.

Prononçais je après avoir garder plusieurs minutes de silence, j’étais entre le choc, la joie et aussi la crainte. S’il était en colère, il avait tout à fait le droit et même si j’avais une bonne excuse qui m’a poussé à partir de New York. Je l’avais fait avec lâcheté. Je me tourne vers un rayon pas loin de lui faisant mine de ranger un rayon. Je n’osais le regarder droit dans les yeux, je voulais fuir mais là je me sentais prise au piège, la panique prit légèrement le pas sur moi. Je faisais de mon mieux pour garder mon calme.

- En soit, c’était le but… Que tu ne me retrouves pas.

Lui dis avec une voix assez tremblante, je continue de faire mine de ranger le rayon, cela me permettra de garder un minimum le contrôle car plus les secondes passent et plus je veux fuir les jambes à mon cou.

- Je ne pensais pas que tu prendrais autant de temps pour me retrouver… D’autres auraient laissé tomber.

Enfin cela ne m'étonne pas vraiment de lui, il était un bon flic. Ce n’est pas comme son meilleur ami enfin si on pouvait l’appeler ainsi Alex. Surtout avec ce qu’il m’a fait, je me demande d’ailleurs si je suis la seule qu’il est osé toucher sans le consentement des femmes. Je me dis que j’aurais pu porter plainte mais dans un sens, il est flic et il est difficile de faire croire qu’un flic est eu un tel comportement et puis d’autres les couvrent. Je serais sûrement passé pour une menteuse et j’aurais perdu du temps et de l’énergie pour qu’on me dise que j’avais tout inventé.

J’étais dans une situation où je ne pensais plus faire face en ayant mon ex fiancé dans la même pièce que moi et encore moins dans ma boutique. J’avais beau le fuir du regard, une part de moi avait tellement envie d’être dans ses bras. Je me retenais de m’approcher de lui. Je me rends compte bien les trois dernières années et la distance, mes sentiments pour lui était toujours aussi fort. Mon cœur se sert dans ma poitrine, j’ai toujours eu ce regret de l’avoir quitté surtout avec tant de lâcheté. Seulement si je lui disais ce qui est arrivé, pourquoi je suis parti, j’avais encore cette peur qu'il ne me croit pas ou pire que cela l'anéantit. Après tout, il voyait en Alex limite un frère de coeur. Je soupir et tente de garder contenance. Je tourne mon visage vers lui tout en l’écoutant. Je m’en voulais qu’il croit qu’il m’avait fait du mal, ce n’était pas tout à fait le cas. Il y a juste une personne qui devrait s’en sentir responsable. Les flashs de ce qu’Alex me vient et c’était horrible. Je voulais que cette partie de mon passé me laisse tranquille.

- Tu ne m’as fait aucun mal que cela soit physique ou psychologiquement… C’est autre chose qui m’a poussé à partir… C’était trop dur de te faire face après ça.

Je ravale un sanglot, je voulais me montrer forte, montrer que je m’en sortais mais je n’en menais pas bien large. Je ne voulais juste pas lui dire ce qui m’a poussé à partir. Cela lui ferait tellement de mal. Et bien le regard qu’il me fit et qu’il en disait long, il voulait des réponses ce que pouvait comprendre..

- Crois moi, ce n’est pas la peine de remuer le passé…Il y a des choses que tu ne devrais pas chercher à savoir… Cela pourrait te faire plus de mal qu’autre chose.

J’inspire un bon coup, j’essaye de ne pas craquer, ne pas pleurer et cela bien que j’en avais très envie. Je n’avais pas le droit de lui faire le coup de la femme qui pleure alors que je l’ai quitté avec tant de lacheté.

- Je suis désolé de t’avoir quitté comme une lâche… Tu ne peux pas savoir comment je regrette… Je suis choqué de te voir face à moi… Mais je t’avoue être aussi heureuse que tu m’es trouvée.

Je me retenais aussi de lui dire aussi que j’avais peur et ce n’était pas de lui mais de son meilleur ami, de cet homme qui m’a touché, sali et que j’ai cru longtemps que j’avais fait quelque chose de mal pour qu’il en arrive là. Longtemps, j’ai eu du mal avec le contact humain.

Bien sur qu’en me retrouvant, il voudrait des réponses surtout qu’il a mis trois ans à me retrouver… Peu d’homme aurait continué rechercher une femme qui l’aurait quitté et disparu du jour au lendemin. Cependant Michael en avait fait autrement prouvant qu’il tenait énormément à moi. Je m’en voulais maintenant d’être parti, je m’en voulais qu’il est perdu autant de temps par ma faute parce que j’ai été lâche et que j’avais peur aussi. S’il savait combien celui qu’il voit comme son meilleur ami m’a fait du mal, lui à qui je faisais confiance, Michael lui avait demandé de veiller sur moi. Il a profité de nous deux en soit mais celui qui en souffrira le plus c’est Michael. Il l’a toujours considéré comme un frère alors cela m'a brisé le cœur. J’ai même réfléchi de long et en large pour savoir qu’est ce que j’avais fait pour qu’il me viole.

Je regardais Michael qui était perdu, lui qui pensait que c’était lui qui m’avait fait du mal. Cela prouve que c’est un homme bien car il s’est posé des questions sur lui-même. En vrai, il n’était coupable de rien et s’il me croit, si je lui dis ce qui est arrivé, je sais qu’il va au fond s’en vouloir.

- Je suis désolé Michael.

Je me précipite pour fermer la boutique comme il n’y avait personne. Et je sentais que j’allais pas tarder à craquer. Je sentais les larmes montaient et je savais que mes émotions allaient devenir incontrôlables. Depuis ce drame, j’étais devenu très sensible. Quelques larmes coulaient sur mes joues quand je me tournai vers Michael.

- Je sais bien que tu cherches des réponses… si tu savais combien ses horribles… Mais la vérité pourrait te faire plus de mal que de bien..

Je m’assois sur une chaise et met mon visage dans mes mains, tout remonte à la surface et bien que je n’étais plus au point de me sentir coupable, la douleur d’avoir été abusé était bien présente.

Michael avait fini par me retrouver et bien sûr, il cherchait des réponses à ses questions. Chercher la raison qui m’a poussé à la quitter. Il n’a jamais tourner la page sur nous et j’avoue que je ne l’ai jamais totalement fait. Combien d’hommes ont tenté de boire rien qu’un verre avec moi et se recevoir un refus ? Ils étaient bien nombreux. Je me suis trompée de croire qu’en laissant mon passé derrière moi, je pourrais refaire ma vie. Elle n’avait plus totalement la même saveur sans lui. Cependant le revoir m’a aussi foutu une sacré gifle mentale, les souvenirs de cet homme qui m’avait touché sans mon accord. J’aurais pu hurler ce jour-là mais je n’en avais pas la force, ni même de bouger. Il avait préparé son coup et dire qu’on lui faisait confiance. Michael tente de me réconforter en me caressant les cheveux, cela marche quelques instants. Il avait raison dans un sens, c’était fini enfin j’aurais toujours des marques de cette agression, j’en fais toujours des cauchemars. J’ai parfois ce réflexe de me reculer lorsqu’un inconnu me touche par accident. Je me rendais cependant compte que le fait que Michael soit près de moi me réconforte alors que lorsqu’il était revenu après sa mission, il y a des années de cela, j’avais bien du mal à ce qu’il me touche.

- Je voudrais bien me calmer… Mais cela est difficile.

Je le regardais dans les yeux et puis je baissais à nouveau la tête avant de me saisir de sa main et de la serrer assez fort. Je cherchais un peu de son courage pour m’aider à m’en remettre. Il n'existait pas et une part de moi le remerciait de ne pas me brusquer. Soudain une certaine panique s’empare de mon cœur, s’il m’a retrouvé, s’il est là. qui était au courant ? Je me lève d’un coup et me place derrière le comptoir.

- Est ce qu’il y a des personnes qui savent que tu es ici ? A Honolulu, je parle ? Et que certains savent que tu m’as retrouvé ?

Je me mettais d’un coup sur la défensive, j’avais la peur au ventre. J’avais peur que Alex le sache et que celui-ci finisse par me menacer ou qu’il me fasse à nouveau du mal.

- Je ne… veux surtout… pas que Alex le sache.

Cela m’avait échappé, comme si mon instinct de survie avait pris le dessus sur ma raison… Je suis tellement stupide… Je me disais qu’il va finir par comprendre car après tout il était flic.

Bien qu’une partie de moi soit heureuse de le revoir. Son arrivée ouvre à nouveau cette blessure que j’ai eu tant de mal à fermer. Enfin, si elle s’était totalement fermée un jour, bien que je vivais ma vie à Honolulu, il y a bien certaines choses qui ont changé. Je m’étais un peu éloignée de Michael en plaçant le comptoir entre nous. Je me suis mise alors un peu sur la défensive pour le coup, parce que je voulais me protéger et je ne voulais plus que ma vie se retrouve chamboulée comme elle a pu l’être avant mon départ, lorsque j’étais encore à New York. Je sursaute lorsque Michael fou un coup de poing dans le comptoir et je me recule doucement par réflexe même si je savais au fond qu’il serait incapable de me faire du mal. Je me sentais alors peu à peu de plus en plus mal. Je sentais mes mains tremblaient à nouveau alors que cela s’était calmé lorsqu’il est venu me réconforter et que j’ai tenu sa main.

- Tant… tant mieux alors que personne en dehors de ta soeur le sait.

Lui dis avec un peu de mal à ne pas avoir la voix qui tremble à ce moment-là. Je l’écoute, je sentais qu’il était sincère et cela me fit encore plus de mal car je savais qu' au moment où il saura toute la vérité, cela lui fera du mal et pourtant, je savais aujourd’hui une chose. Il saura que je dis la vérité et que c’est ce qui m’a poussé à partir. Ma main dans la sienne., je pose mon regard dans le sien, je voyais de plus en plus trouble au fur et à mesure que mes larmes tombaient. Je fini par me plaquer contre lui, encerclant mes bras autour sa taille, collant ma joue contre son torse et cherchant à entendre les battements de son cœur. J’étais prise de grands sanglots qui font trembler tout mon corps, je sers mes doigts sur son t-shirt dans son dos. Toutes ses larmes que j’ai retenue durant des années, je les déversent maintenant.

- Je lui faisais tellement confiance… Si tu savais combien c’était dur de surmonter tout ça, seule.

Je sers plus fort, bien sûr que je faisais confiance à Alex, je voyais aussi en lui un bon ami mais la chute fut douloureuse et ce qu’il m’a fait subir était encore plus difficile à comprendre et à surmonter. J’ai cherché partout dans ma mémoire, si j’avais fait un truc qui l’a poussé à avoir un tel acte avec moi.

- J’ai… longtemps cru… que c’était ma faute… Que j’avais fait un truc de mal… Je suis tellement désolé Michael.

Il avait raison sur une chose, personne ne pouvait supporter tout ceux que je garde depuis des années, ce silence sur ce qui m’est arrivé. Je ne m’étais confié à personne, j’avais tout fait pour laisser mon passé derrière moi. Celui-ci m’a rattrapé avec l'arrivée de Michael. Une blessure qui ne s’était jamais totalement fermée, le seul regret que j’ai pu avoir c’est de l’avoir laissé derrière moi. En soit, je sais que mon départ a dû lui faire beaucoup de mal. Je me dis que j’aurais pu être plus honnête avec lui et en même temps, j’ai eu tellement peur qu’il ne me croit pas ou qu’au contraire en me croyant, il aurait fait une connerie. Le souci le fait d’avoir été agressé par un flic c’est très compliqué à prouver surtout que Alex avait agit avec ruse. Mon coeur se brise un peu plus en repensant à ce moment.

En arrivant à Honolulu, j’ai été anéanti, j’ai mis beaucoup de temps pour me remettre sur les rails entre l’agression et le fait d’avoir la chose la plus difficile que j’ai faite de ma vie. Et c’était de quitter Michael. Je m’étais ensuite totalement émerger dans le travail pour ne plus y penser, sortant le strict minimum et quand j’avais besoin de me balader, j’y allais toujours avec mon chien.

Bien qu’au début, je me suis posé la question sur ce que j’ai bien pu faire pour qu’Alex puisse agir comme le pire des enfoirés. Avec le temps, j’ai bien fini par comprendre que je n’avais rien fait de mal. Je pleurais contre Michael, cela me fit du bien malgré tout, je ne retenais plus aucune larmes que j’ai retenue depuis trop de temps.

- Je… je sais

Répondis- je à Michael qui me disait comme écho à ce que je pensais que je n’étais en aucun cas fautif de ce qui m’est arrivé. il finit par me dire qu’il commence à comprendre ce qu’il m’a fait. Cela ne m’étonne pas vraiment, il est flic et il a dû en voir des cas de viol pour comprendre mes réactions qui peuvent être similaire à mes réactions. Cependant quand j’entends la suite, je sens la panique me prendre. Je me recule doucement et j'essuie mes yeux en cherchant à me calmer.

- Je… Je ne veux pas que tu aies des ennuis à cause de moi… Je ne le supporterais pas… Je t’aime trop pour ça… Puis maintenant c’est trop tard de faire quoique se soit.

Mes larmes s’étaient calmées mais j’étais toujours assez mal. Je regarde Michael et remarque qu’il avait pleurer, je passe mes doigts sur ses joues pour les essuyer. Je cherchais toujours à me calmer et reprendre le contrôle de mes émotions, c’était assez difficile d’y parvenir mais je m’en sais aussi capable.

- Tu… tu veux un café ? J’ai tout ça à l’arrière.

Je ne voulais pas que Michael fasse quelque chose à Alex si c’est pour qu’il finisse en prison. Malgré la distance et les années qui nous ont séparés. Je sais que mon coeur n’a cessé de battre pour lui, c’est une des raisons qu’il faisait que je ne me suis jamais remise avec un homme. Enfin ça et le fait que je n’avais plus confiance aux hommes en dehors de Michael bien sûr. Quand, il me dit qu’il ne fera rien de grave, je l’espérais, je voulais y croire mais je sais aussi qu’il est très protecteur. Alors espérons que sa raison sera plus forte. Quand j’entends la suite, cela me fend le coeur.

- Ce n’est pas ta faute Michael… C’est de la sienne et uniquement la sienne. Tu n’as pas à te blâmer d’avoir voulu lui faire confiance pour veiller sur moi… Tu ne pouvais pas te douter qu’il aurait eu un geste si déplacé et qu’il aurait pu …

Je ne dis pas le mot, j’y arrivais pas. C’était déjà tellement dur d’y penser alors le dire c’était deux fois plus dur. Je retenais mes larmes, je ne voulais pas encore fondre en larmes. Je devais me montrer forte après tout. Cela fait trois ans que cela est arrivé… Enfin j’avais tout fait pour oublier et mettre ça dans un coin qui fait partie de mon passé mais il m’est revenu tel un boomerang et c’était si douloureux. Je lui avais proposé un café mais il refuse, je n’avais pas grand chose à faire. Je pense que je n’étais pas en état pour ouvrir la boutique à nouveau. Je savais aussi qu’il avait besoin de digérer la nouvelle.

- Oui, je vais sûrement continuer à ranger la boutique.

Je prends le papier où il m’a donné ses coordonnées et je le place là où je le trouverais tout de suite. Je le laissais partir. J’avais la tête en vrac, mais j’avais aussi le coeur rempli d’espoir parce que depuis mon départ de New York, j’avais ressenti un grand vide sans Michael.