Ma blessure à l'épaule était totalement guérie et j’en étais plus que ravi, j’en avais eu un peu marre d’avoir mon épaule en écharpe et ne pas pouvoir bouger tout cela parce qu’il a fallu que je me trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Je savais bien que la balle ne m’était pas destinée. Les membres de ma famille ont pas mal paniqué par cet événement. Enfin, je voulais à tout prix reprendre une vie normale et oublier cet épisode. Alors après avoir pris mon petit déjeuner, j’ai choisi de partir faire une petite balade avec mon chien et mon cheval.. Seulement depuis mon départ de la maison. j’avais la sensation qu’on me suivait. Je me disais que c’était mon imagination qui joue des tours alors je laisse couler. Après une matinée passé en balade. Je vais prendre une douche, je mange un morceau et je pars à la boutique.

Une fois arrivé devant la boutique, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir la sensation d’être suivi et observé. Cela me perturbe pas mal alors je regarde un peu partout et observé plusieurs fois. Je reprends ma route et cette fois ci à travers la vitrine de la boutique chocolatière, je comprends qu’on me suivait vraiment. Je tourne les talons et me dirige vers cet homme.

- Cela vous amuse de suivre une femme ?

L’homme me répond qu’il ne faisait que son travail. J’arque un sourcil et puis fini par comprendre qu’il s’agissait d’un garde du corps. Cela me met légèrement en colère et je compris que mon père y était pour quelque chose et je savais aussi à qui il a demandé ses services. Je soupire et part retrouver ma voiture pour partir en direction de l’agence. Cela aller être difficile de faire changer d’avis mon père alors j’espère que je pourrais arranger les choses à l’agence, je n’aime pas être suivi, j’étais une femme indépendante. En arrivant à l’agence, je rentre limite avec fracas.

- Bonjour, j’aimerais voir votre responsable. S’il vous plaît.

On pouvait sentir dans ma voit que j’étais en colère et cela bien que je la connaisse. Ce n’était pas facile de me foutre en rogne et pourtant mon père venait d’y parvenir. J’entends la voix d’un homme disant qu’il était le responsable. Je me tourne vers lui et fait un sourire forcé.

- Bonjour monsieur… auriez vous l'amabilité de dire à votre employé que ce n’est pas la peine de me suivre. Je n’ai pas besoin d’une baby sitter, je suis une grande fille. D’ailleurs laissez moi deviner, c’est mon vieux paternel qui a fait appel à vos services ? Et bien, j’en ai pas besoin… Surtout qu’on ne m’a pas demandé mon avis.

De toute manière, j’avais bien l’intention d’en faire voir de toutes les couleurs au garde du corps s’il me le laissait. Je chercherais toute sorte de magouille pour lui filer entre les doigts et faire ma petite vie tranquille.