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Honolulu est un territoire paradisiaque pour qui sait y voir la beauté des lieux, par chance c'est là où j'ai vu le jour quelques jours après le début du neuvième mois, huit ans exactement après la chute du symbolisme américain. Huit ans après sur les terres ensoleillé d'Hawaï, ma mère une femme plutôt élégante et distinguée me donnant naissance, héritant de ses traits, ma santé fut passé au peigne fin, car ma mère étant atteinte d'un mélanome, suivant un ostéosarcome, le risque que je puisse en être atteint est assez présent. C'est donc suite à toutes ses analyses que j'ai subi durant les premiers mois de mon existence sur terre, que les médecins ont du annoncer à mon père, ma mère étant déjà partie, que je suis atteint, et pour toujours, d'une pathologie assez rare.
Mon père m'a raconté qu'il avait tellement eut peur, qu'en premier lieu il n'avait pas vraiment écouté ses confrères sur le moment, lui révélant donc que je suis atteint d'une analgésie congénitale, me rendant donc insensible aux douleurs physique, ainsi qu'au changement de température, bien que je puisse différencier le chaud du froid, aucun des deux ne m'incommode. Bien que je ne ressent pas la douleur physiquement, mon cœur et mon esprit ne sont pas insensibles aux fluctuations émotionnelles qui m’animent, notamment quand je pense à ma mère, elle me manque tellement même si je ne la connais pas et qu’elle refuse de me connaître.
Mais tous mes sentiments je les couche en dessin sur du papier dans un petit carnet pour éviter d’en parler à Papa, tout comme de certaines choses qui m'arrivent dans la vie de tous les jours, le voyant s'inquiéter pour moi assez souvent, j'évite de lui créer plus de problèmes.

En tant que fils d'un chirurgien plastique, je bénéficierais d'un suivi assez poussé de la part des collègues et amis de Papa, faisant déclaré également ma pathologie dans l'ensemble des établissements que j'ai fréquenté. Ne comprenant pas vraiment la raison de cette surprotection, je fini par l'accepter sans dire grand chose. Ce n'est que vers mes 7 ans que je compris la nécessité d'informer le personnel adulte m'encadrant. Mon institutrice avait du précipitamment partir en congé maternité, donc une remplaçante pris son relai mais sans qu'elle soit renseignée sur mon cas particulier.

C'était donc après une sortie piscine, que l'on ne me laissa pas repartir avec la personne qui venait habituellement me chercher, attendant dans la classe qu'un membre de la police ne vienne. L'institutrice avait remarqué de nombreuses marques dans mon dos quand je nageais, suspectant de la maltraitance et de l'abus sur mineure, elle avait décidé de passer au dessus de sa direction et de prévenir immédiatement les autorités.
C'est à l'arrivée de la police, en voyant l'agent approché, qu'un sourire s'empare de mes lèvres et que je me jette dans ses bras.
Je le vois avoir une longue conversation avec l'institutrice, rejoint par la directrice qui lui explique ma pathologie, le lendemain cette dernière s'excuse longuement auprès de moi et de Papa quand il vient la voir.

Mais par chance, le policier, qui est mon parrain, m'avait ramené à la maison et tout expliqué à Papa, ce qui m'a permis de remarquer à quel point il est important que les personnes sachent pour ce que j'ai, ce qui fait que cette année c'est moi même qui l'est dit à ma Maîtresse. Les premières semaines en classe, j'étais souvent vu de manière contradictoire, tantôt comme un menteur, tantôt comme un handicapé. Mais rapidement j'ai réussi à leur faire comprendre que j'étais comme eux, enfin avec mes mots, ce qui changea radicalement leur manière de me voir bien que je remarque que certains vérifient toujours de loin que je ne brise pas comme une poupée de cire.
Puis j'ai su tirer profit de ma condition, ne me plaignant jamais je savais écouter, toujours un sourire pour les autres, ainsi que pour les autres. Comme l'été dernier sur la plage, jouant au volley avec un groupe d'amis, un photographe c'était mis à nous observer jouer, observant nos mouvements, alors qu'en pleine action à plusieurs reprises j'entends l'obturateur de l'appareil photo qui venait de figer nos corps en tenue de plage sur le sable fin. Ce son me fit me sentir étrange me demandant ce qu'il voulait, puis je le vois venir nous voir à la fin de notre petit match et me regarder un peu plus que les autres, comme mon meilleur ami et il nous proposa de nous prendre en photo, bien sûr si jamais on ne voulait pas il aurait supprimer les clichés, mais en voyant la photo je sourit.

Appuyé par mes amis qui me trouvèrent super photogénique, c'est ainsi que je commençais doucement à être plus actif et plus suivi sur instagram, récoltant même de l'argent par la même occasion alors que des marques me contactent, ne sachant pas vraiment quoi en faire je devais absolument me tourner vers un adulte pour m'aider à pas prendre de mauvaises décisions, mais est-ce que mon Parrain serait pas plus apte que Papa qui est très occupé à l'hôpital.