➸ Elle est passionnée par la musique, elle écoute pratiquement tout sauf le rap et le hard rock. Grande fan du groupe Kyo. Grande romantique, elle adore également les comédies musicales françaises.
➸ Elle a un chien loup tchékslovaquie nommé Croc Blanc, oui pas très original mais elle adore ce nom venant d’un roman devenu un classique. Elle a également deux chats qui sont de la race chartreux, nommé Câline et Félix. Il lui arrive d’avoir des portés, elle les vend contre plusieurs centaines de dollars.
➸ Elle adore lire, principalement les romances contemporaine et historique. Elle avait commencé des études dans la littérature mais elle les a arrêtées  brutalement pour des raisons personnelles.
➸ Elle adore cuisiner, elle pourrait faire cela toute la journée en lisant un livre en même temps.
➸ Elle est allergique aux crustacés, si elle avale le moindre crustacés, elle finit directement aux urgences.
➸ Quand elle est dans son appartement,  elle a pour habitude de se balader à l’aise et cela peut être en sous vêtements ou encore en débardeur avec une simple culotte.
➸ Pour mieux réfléchir lorsqu’elle en a besoin, elle s’installe sur la plage et regarde l’océan. Cela l’aide à faire le vide dans sa tête
➸ Lorsqu’elle était au lycée, elle faisait parti d’un groupe d’amis qui sont ses meilleurs amis encore aujourd’hui.  Ils ont chacun une vie plutôt active mais ils arrivent toujours à trouver un moment pour se réunir au moins une fois par semaine.
➸ Elle adore manger des fruits, elle en a toujours des frais chez elle. Il lui arrive de se rendre presque trois fois par semaine au marché. Elle aime manger de façon saine, que cela des fruits, les légumes et d’autres produits frais
➸ Elle adore traîner dans des bars pour boire des cocktails ou venir à des soirées au bord de la plage. Mais elle déteste les boîtes de nuit. Ce n’est pas le genre d’endroit où vous allez la trouver.

C’est loin de Honolulu que j’ai vu le jour, c’était même très loin comme, j’ai vu le jour dans une ville portuaire de l’océan atlantique, plus précisément en France dans la ville de Brest en Bretagne. Je dois avouer que les cinq premières années de mon existence furent très belles aux côtés de mon père et de ma mère. Seulement tout cela à fini par dégénérer suite à la perte d’emploi de mon paternel.
Ma mère qui était restée à la maison principalement pour s’occuper de moi. Elle se voit travailler à plein temps pour subvenir à nos besoins. Vous allez me dire que cela était tout à fait normal.  Et je vous dirais que vous avez raison mais c’est vraiment à partir de ce moment là que notre foyer si parfait, allait devenir un véritable enfer.

Mon père n’ayant pas supporter perdre son travail, il a commencé à rentrer dans une forme de dépression, il buvait et jouait l’argent que ma mère avait durement gagné au travail. Quand ma mère a commencé à lui en faire part, il l’a insulté de tous les noms. Du haut de mes six ans, je ne comprenais pas trop la situation. Ma mère faisait de son mieux pour protéger mon innocence et mon père se montrait toujours gentil avec moi.
Deux ans passent et c’était toujours la même chose jusqu’à qu’il commence à lui lever la main dessus, je ne le savais pas. Il faisait cela toujours à l’abri de mon regard, que ce soit j’étais à l’école ou bien dans ma chambre. A chaque fois que je demandais à maman pourquoi elle avait un bleu, elle me répétait toujours qu’elle s’était cogné. Seulement avec l’âge, je finis doucement par comprendre ce qui se passe. Je n’osais pourtant rien dire à personne. J’avais en soit peur.

Un jour, je suis sorti de ma chambre pour aller aux toilettes et c’est là que je l’ai vu la gifler, voire même donner un coup de poing. En voulant la défendre, il m’a donné un coup qui m’a fait tomber par terre. Ma mère est devenu totalement folle à ce moment là et elle l’a insulté. Ayant eu peur plus pour moi que pour elle même. Il lui a donné plusieurs coups. J’étais parti en courant, en sortant en pyjama au milieu de la nuit. J’ai été jusqu’au commissariat, un monsieur est vite venu vers moi. Et je lui avais expliqué, il m’avait demandé de lui montrer le chemin jusqu'à la maison. Je l’ai laissé aller avec ses collègues à l’appartement. J’ai attendu plusieurs minutes avant de sortir de la voiture, inquiète pour ma mère.

Je n’aurais jamais dû descendre car en entrant dans la maison. Je suis tombé sur une image qui reste encore gravée dans ma mémoire, ma mère sur le sol du salon, les yeux regardant dans le vide enfin elle était morte, mon père l’avait fracassé jusqu’au sang. Une des gendarmes m’a apporté et m’a vite ramené dans une autre voiture. Alors qu’ils ont emmené mon père au commissariat et qu’ils ont fait le nécessaire. C’est mon parrain et frère de ma mère qui a récupéré ma garde, ce dernier était parti depuis plusieurs années, vivre à Hawaii. C’est donc à Honolulu que je l’ai rejoint. Du haut de mes neuf ans, j’étais une petite fille craintive et traumatisée suite aux événements.

Au début, j’étais pas mal renfermé sur moi même mais mon parrain a fini par réussir à ce que je me confie à lui et  comment j’ai vécu ces événements. Il était tellement triste que sa sœur ne lui ait pas dit ses problèmes. Il aurait tout fait pour elle et il m’avait fait la promesse qu’il prendrait toujours soin de moi car j’étais devenu la personne la plus chère à ses yeux.  Ma vie à Honolulu fut difficile au début, je ne parlais pas un mot d’anglais en arrivant, il m’a fallu deux ans pour totalement maîtriser la langue. Mon parrain m’a beaucoup aidé sur ce point et j’ai doucement apprécier ma nouvelle vie ici. Mon cœur restait tout de même encore français et je savais que je ne pourrais jamais oublier ce pays qui m’a vu naître. Je compensais beaucoup avec la variété française. En entrant au lycée, j'ai fini par intégrer au fil du temps un groupe d’amis qui s’est agrandit, ils sont chacun d’entre eux devenu ma deuxième famille. Des frères et des sœurs que je n’ai pas eu la chance d’avoir.

Ma vie devenait de plus en plus belle et comme promis, mon parrain a toujours été présent pour moi et mes amis de l’autre côté également même si j’avais parfois durant quelques périodes des cauchemars qui venaient me hanter la nuit. J’étais devenue heureuse et cela bien que mon père ait tenté à plusieurs reprises de prendre contact avec moi.  Je lui ai bien fait comprendre que je lui en voulait et que je ne voulais surtout pas lui reparler.  A la fin du lycée, j’ai fini par entrer à la fac pour des études littéraires, j’ai pu faire trois ans d’études, jusqu’à qu’on annonce à mon parrain un cancer des poumons. Alors pour qu’il puisse se concentrer sur sa guérison, j’ai travaillé à sa place dans la café qu’il gérait depuis plusieurs années déjà. J’avais déjà l’habitude comme j’y avais travaillé pour les vacances et me faire un peu d’argent de poche. C’était très difficile pour mon parrain de me laisser faire les choses faire mais la chimio le fatiguait tellement que je ne lui laissais pas vraiment le choix. Alors, il m’a nommée directrice.  Il était en voie de guérison après deux ans de combats mais voilà qu’il y a quelques mois, le cancer refait surface et il est plus virulent. Je fais donc de mon mieux pour être présent pour lui et le café.